En cette fin d’année, je voudrais vous parler des nouveautés du projet de loi de finances 2025. Mais hélas ! Ce sujet, reste enveloppé dans un voile d’incertitude dans la grande majorité. Le projet, censé dessiner les contours de notre avenir fiscal, se présente comme une carte encore incomplète, aux lignes floues et incertaines. Parler de ce texte, c’est comme tenter de prédire la météo en plein cyclone : tout change d’une heure à l’autre.

Sous les projecteurs de l’Assemblée nationale, les débats récents sur le projet de loi de finances ont pris des allures de spectacle rocambolesque, où le verbe a parfois cédé la place aux éclats de voix. Devant ce théâtre parlementaire haut en couleur, doit-on être amusé ou consterné ? Avons-nous élu des législateurs ou des gladiateurs en costume-cravate?
Entre invectives et accusations, l’hémicycle ressemble plus à un ring qu’à un sanctuaire de réflexion. Les députés s’échangent des piques comme des boxeurs leurs uppercuts. Si nous voulons des débats aussi musclés, autant faire appel à des experts du combat. Pourquoi pas Teddy Riner ? Avec lui, au moins, les amendements passeraient en force, littéralement. Et qui mieux que Laure Manaudou pour nager à contre-courant des oppositions les plus farouches ? Quant à la gestion des « ponts budgétaires », un Tony Parker pourrait dribbler aisément entre amendements et contestations.
Ce lundi 2 décembre, Michel Barnier a déclenché l’article 49.3 comme un coup de tonnerre dans un ciel politique déjà orageux, imposant ce texte sans vote. Deux jours après, les oppositions, unies comme un fleuve en crue, se gargarisent d’avoir renversé le gouvernement en votant une motion de censure historique. Tandis que l’instabilité actuelle fait trembler les fondations, l’horizon de 2025 restera figé, immuable sous le poids des promesses brisées. Quel triomphe ironique!

En cette fin d’année, alors que les hasards économiques nous laissent sur notre faim, pourquoi ne pas nous tourner vers des nouvelles qui illuminent 2025 d’un éclat inattendu ? Si l’on ne peut prédire avec certitude les courbes budgétaires, on peut déjà célébrer les douceurs du calendrier : des week-ends à rallonge et des ponts, véritables oasis de repos dans le désert de nos semaines laborieuses.
En effet, le calendrier 2025 est un chef-d’œuvre d’alignement céleste :
- Lundi 21 Avril : Pâques
- Jeudi 1er Mai : Fête du travail
- Jeudi 8 mai : Armistice 1945
- Lundi 9 Juin : Pentecôte
- Lundi 14 Juillet : Fête nationale
- Vendredi 15 Août : Assomption
Ces journées de répit ne sont pas que des pauses pour l’âme : elles portent aussi des fruits économiques. Les week-ends prolongés boostent le tourisme intérieur. Mais ce n’est pas tout : ces instants volés au tumulte quotidien renforcent le moral des troupes. Une population reposée est une population plus productive. Moins de burn-out, plus de sourires : voilà une équation gagnante pour 2025!
Dans le prochain édito, nous nous attacherons à aborder, enfin, peut-être, le projet de loi de finance, en délaissant quelque peu les envolées lyriques !
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