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Edito Juillet n°57 : Le Brexit, notre analyse !

Edito Juillet n°57 : Le Brexit, notre analyse !

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1/ Les Faits :

Les Britanniques ont finalement décidé de quitter l’Union européenne, c’est un désaveu pour la construction européenne, et David Cameron en a tiré les conclusions en démissionnant. Selon les résultats définitifs publiés vendredi matin, 51,9% des électeurs ont voté pour le Brexit, qui a été marqué par une participation importante (72,2%).

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé qu’elle était prête à intervenir sur les marchés suite au vote britannique. Elle dit s’être préparée à cette éventualité en contact étroit avec les banques de la zone euro. Les dirigeants des institutions de l’Union Européenne ont pressé le Royaume-Uni de lancer « dès que possible » la procédure de sortie du pays.

Frédéric Oudéa, président de la Fédération bancaire française, a estimé que les « banques françaises seront parmi les moins « impactées » » par les conséquences du Brexit. En revanche, une banque uniquement implantée au Royaume-Uni « ne pourra pas attendre l’issue des négociations » pour déménager des dizaines de milliers d’employés… « , a ajouté M. Oudéa, sans évoquer un établissement en particulier. Vendredi à la mi-journée, les banques britanniques, comme Lloyds (-22%), Barclays (-17%) ou RBS (-18%) essuyaient de très fortes pertes mais elles étaient loin d’être les seules à être affectées.

2/ L’analyse :

En bref, depuis quelques années, déjà, nous passons des étés plutôt agités sur les marchés financiers, crise financière en 2007, crise des dettes souveraines en 2011, hard-landing chinois en 2015… le vote par referendum du Brexit*, n’est que la première étape «consultative» d’un processus qui pourrait, au final, prendre plusieurs années à être appliqué. A ce jour, les conséquences économiques ne sont pas ou peu connues et dépendront surtout des résultats des négociations qui découleront des agendas politiques.

Quoi qu’il en soit, les dirigeants européens, sans vouloir «stigmatiser» le peuple Britannique, ne souhaitent pas non plus faire des cadeaux de complaisance quant à l’application de l’article 50 du traité de LISBONNE prévoyant la sortie de l’UE d’un état membre. Même au sein du Royaume Uni, L’Ecosse et l’Irlande du nord, qui ont voté massivement contre le Brexit, ont fait savoir, tôt vendredi dans la matinée que pour eux, leurs avenirs passaient forcement par l’Europe.

So what? Breathe and keep cool**!!!
*Brexit = Britain Exit = Sortie Britannique
**Donc alors? Respirez et gardez votre calme !!!

Nous restons, évidemment, à votre écoute.

Très bonne réception et au plaisir de se voir.
Bien à vous.

 

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Norbert Meffre

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