Chers Clients, Chers Partenaires, Chers Amis.
Dans ce mail, nous developperont quelques défis du quinquennat, ces derniers reposent sur deux leviers : la relance par la demande et une politique de l’offre.
Concrètement, cela repose sur une hypothèse d’économies de 60 milliards d’euros sur cinq ans, de trois points de la dépense publique pour la ramener à la moyenne européenne et un programme d’investissements d’un montant de 50 milliards d’euros sur toute la durée du quinquennat.
Dans le détail, 25 milliards d’euros d’économies seront réalisés en ciblant les dépenses sociales, avec une baisse du coût du chômage et de l’assurance maladie.
L’État et les collectivités territoriales devront aussi faire des efforts en réduisant leurs frais de fonctionnement. 50000 postes dans la fonction publique d’État et 70000 dans les collectivités territoriales seront supprimés. Seule la fonction publique hospitalière est épargnée par ce coup de rabot.
Côté investissements, 50 milliards d’euros devraient être injecté sur la durée du quinquennat dans les secteurs prioritaires et d’avenir comme la transition écologique (15 milliards d’euros), les compétences technologiques et Recherches & Développements (15 milliards d’euros), mais aussi l’agriculture, la santé et la modernisation des administrations publiques.
Pour augmenter le pouvoir d’achat, il est prévu de supprimer les cotisations salariales, chômages et familiales sur tous les salaires – une mesure qui sera financée par une hausse de la CSG de 1,5 point. Il est également prévu d’exonérer de taxe d’habitation 80% des contribuables qui s’en acquittent.
Les épargnants ne sont pas oubliés.
Ainsi, la fiscalité du capital (intérêts, loyers, dividendes, plus-values) sera réformée, avec la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique au taux de l’ordre de 30 %, prélèvements sociaux inclus. La fiscalité de l’assurance-vie sera également revue pour les futurs contrats afin de tenter de réorienter l’épargne vers l’économie productive.
Pour les entreprises, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sera transformé en allégements pérennes de charges jusqu’à 2,5 fois le Smic. Le taux d’impôt sur les sociétés sera abaissé de 33,3 % à 25 % pour le ramener au niveau de la moyenne européenne.
Selon les calculs de certains économistes, le PIB progresserait de 1,7% en moyenne annuelle sur le quinquennat.
Toutefois, certains points de blocage sociaux sont envisageables. La modernisation du statut de la fonction publique avec des mobilités facilitées, une rémunération au mérite, des recrutements hors statut pour l’encadrement et une gestion de la rémunération des fonctionnaires territoriaux laissée à la main des collectivités, risque de faire grincer les dents.
Après ce bilan prévisionnel non exhaustif, nous vous rappelons que le cabinet 1er MEFFRE PATRIMOINE se tiendra à vos côtés pour vous conseiller, vous aiguiller, et vous accompagner durant les prochaines années.
Patrimonialement votre !
L’équipe du cabinet 1er MEFFRE Patrimoine
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