Les banques-assureurs, attachés à maintenir l’assurance vie comme le placement préféré des Français, souhaitent renforcer la vigilance concernant le choix des supports d’investissement dans les contrats d’assurance vie et les plans d’épargne retraite individuels.
Value for money = meilleur rapport qualité / prix
Le concept de Value for Money est une approche visant à garantir que les consommateurs bénéficient d’un bon équilibre entre ce qu’ils paient et ce qu’ils reçoivent, favorisant ainsi la transparence, la qualité des services, et une meilleure protection des intérêts des clients.
Dans le domaine assurantiel, cela consiste à analyser l’ensemble des coûts d’une Unité de Compte (UC) et de les rapporter au rendement qu’elle dégage mais aussi de les comparer aux autres UC de la même catégorie.
Ainsi, les UC les moins rentables mais aussi les moins bonnes élèves sont mises en exergue.
Les assureurs ont donc décidé de déréférencer les UC qui ne présentent pas un équilibre optimal entre les coûts et les rendements sur les 5 dernières années, c’est à dire ne répondant pas aux critères « value for money ». Elles ne sont plus accessibles pour les versements mais celles « en stock » sont conservées.
De ce fait, nous pourrions être amenés à vous contacter pour arbitrer certains investissements vers des UC plus performantes, au fur et à mesure que les assureurs nous transmettent leurs informations.
Vers une diminution de l’offre sur le marché ?
Si les UC, qui ne présentent pas un rapport frais / performance suffisamment protecteur pour les intérêts, sont retirés la résultante devrait être une diminution des frais de la part des gestionnaires.
Or le coût de gestion des assureurs ne cessent d’augmenter avec les nouvelles contraintes en matière de réglementation : revue annuelle du value for money, fichier de données (EMT), transparence des frais, réglementation Taxonomie et SFDR pour la durabilité, marché cible…
Par ailleurs, les assureurs sont aussi invités à retirer de la commercialisation les UC avec des montants insuffisants.
Tout ceci laisse donc présager une réduction des frais, certes, sans doute de très faible ampleur, mais surtout une diminution de l’offre, une concurrence plus limitée et une concentration du marché ne favorisant pas des produits à maturité longue.
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